Santé et désobéissance civile

Illustration : Gandhi

Une petite histoire pour comprendre ce truc énorme : l’obéissance aveugle à la Première médecine.
Je me promène sur un chemin de bord d’océan, le long d’une haie qui borde une propriété.
Une haie de quoi ?
Je demande à PlantNet qui me répond :
– Pittosporum tobira
Incroyable ! Trois jours plus tôt, j’ai travaillé avec un de mes patients qui est en Australie et va se soigner avec Pittosporum angustifolium !!! pour tuer les cellules malignes qui l’ennuient.
Chaque année, en France, 150 mille personnes reçoivent l’information :
– Madame, nous ne pouvons rien contre vos cellules malignes !
– Monsieur, vous êtes incurable !
C’est la Première médecine qui dit cela.
C’est la Première médecine qui ne dit pas :
– Mais si vous prenez les plantes de la haie de votre jardin vous tuerez les cellules malignes et vous sauverez votre peau !

Pourtant les recherches académiques sont formelles !!!
Plusieurs pittosporum tuent les cellules malignes, plusieurs racines communes des jardins tuent les cellules malignes – taraxacum, etc., plusieurs plantes moins ordinaires – artemisia annua par exemple – tuent les cellules malignes ! Des plantes plus exotiques tuent les cellules malignes – nigelle, etc.
Voir l’article que j’ai écrit hier : Plan de vie et plantes de vie

Pourquoi, comment, l’obéissance aveugle à la Première médecine ?
Mon médecin généraliste est un homme d’une grande probité.
Le scénario le plus fréquent de notre relation médecin-patient :
1. Il mène avec rigueur le plan d’exploration nécessaire à son diagnostic – analyses biologiques, etc.
2. A partir de son diagnostic, je mets en place la thérapeutique par la Seconde médecine et rédige des documents pour en informer mon praticien.
3. Il m’aide à surveiller l’évolution de ma santé donc, de facto, l’efficacité de la Seconde médecine.
Avec mon hématologue pour suivre comment je dompte ma leucémie : même scénario !
Avec mon dermatologue pour surveiller si des tumeurs comme j’en ai détruites en 2010 ne réapparaissent pas : même scénario.
Je n’ai aucun problème à me soigner avec la Seconde médecine !
Alors pourquoi les Français tombent-ils comme des mouches autour de moi ?
Chaque année, 150 mille par cellules malignes.
15 mille par bactéries.
Et ceux par virus.
Etc.
Pourquoi ? Comment ?
***
Quelle désobéissance civile pour en sauver quelques-uns ?
Expliquer aux gens comment Descartes a pensé la Première et la Seconde médecine.
Rien d’illégal ! C’est pas un bon exemple de désobéissance civile !
De 2018 à 2021 faire dix campagnes de mail auprès des parlementaires français et européens.
Rien d’illégal ! C’est pas un bon exemple.

***
Comme le dit Louis Fouché – médecin, Réinfocovid – dans un texte cité ci-après :
– Il faut choisir une action qui ne mêne pas en prison !

La tentation est grande de devenir guérisseur pour soigner les patients condamnés.
Mais, en France, la prison n’est pas loin. Tout au moins de longs procès.
Alors, faire comme pas mal de collègues, soigner en Suisse.
Ou bien, comme on l’a vu plus haut … en Australie.
Là encore, rien d’illégal. Donc mauvais exemple pour la désobéissance civile.

Faire de l’information santé, en particulier aider à la traduction des publications académiques en anglais.
Là encore, rien d’illégal. Donc mauvais exemple pour la désobéissance civile.

Est-ce qu’en France il est impossible de faire de la désobéissance civile dans le domaine de la santé ?

En 2018, j’ai un accident de la route.
A l’hôpital, je fais de la désobéissance civile : je refuse que l’on me fasse un scanner.
Je l’ai payé très cher – rapport fantaisiste du médecin.
Rapport qui a impacté négativement mon indemnisation par les assurances.

Au plaisir de recevoir de bonnes idées de désobéissance civile.

Citations

Vu sur le site de Jérémie Mercier. Désobéissance civile

Quelques extraits pour donner envie de lire toute l’intervention qui est intéressante.

Louis Fouché, médecin, de Réinfocovid, parle :

 » … L’objectif des collectifs est de « travailler sur la règle, sur le droit, sur infléchir la politique sanitaire pour qu’elle soit plus juste et plus proportionnée … avec une posture qui est clairement celle de la non-violence … « 
 » … dès qu’on parle de ça, les autorités se raidissent, d’un coup. On va attaquer le pouvoir, on va attaquer l’ordre social … »

 » La désobéissance civile, c’est un concept qui vient déjà de loin. Déjà chez Thoreau, ensuite chez Gandhi et puis Nelson Mandela. Enfin il y en a plusieurs qui l’ont utilisée, l’idée de ne pas respecter une règle qui paraissait aberrante, qui paraissait injuste. « 

 » … Les prémisses qui sont en amont ont commencé à être questionnées. C’est-à-dire mais qu’est-ce qui a servi à établir la règle ? Et c’est quelque chose d’important parce qu’en fait, la règle qu’on se donne, c’est elle qui structure le nous et à partir du moment où les prémisses qui ont servi à établir la règle sont perçues comme injustes, eh bien, le nous vole en éclats. Et on est obligé de recomposer le nous, donc se donner d’autres règles du jeu … « 

 » … le pouvoir vous impose quelque chose parce qu’il veut se structurer, parce qu’il a besoin de tenir quelque chose, parce qu’au fond, c’est en train de lui échapper. Un pouvoir qui devient totalitaire et qui se raidit, c’est parce que déjà, ça lui échappe … « 

 » … Les peines, elles sont définies par la loi. Qu’est-ce que vous risquez ? Il faut choisir la bonne peine, celle où vous n’avez pas de prison, celle où vous n’avez pas de… Et c’est pour ça que souvent, il faut choisir un objet symbolique. Vous vous souvenez des décrocheurs de portraits. Et pourtant, on leur a tapé dessus eux aussi. Les décrocheurs de portraits de Macron, c’était éminemment symbolique. C’était extrêmement bien choisi. En fait, la peine encourue était faible. Mais par contre, ça permettait de faire une démonstration publique, de montrer et de changer le rapport de forces. C’est un élément parmi d’autres, mais ça veut dire quoi ? C’est-à-dire qu’une fois que vous savez ce que vous risquez et que vous êtes à plusieurs, vous préparez le coup. Qu’est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que vous avez des avocats, que vous tenez le droit. Et ça, c’est une chose fondamentale. C’est-à-dire si vous décidez d’aller outrepasser une règle, eh bien, il faut que vous ayez les moyens de vous défendre au niveau juridique. C’est très, très important parce que c’est l’État de droit. C’est vraiment ça le droit. C’est la structure de la règle qui nous tient ensemble. Il y a plein de choses pour vous défendre dans les outils qu’il y a déjà … « 

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