Le fourre-tout nommé « compléments alimentaires »
«Par définition, un complément alimentaire ne peut … revendiquer d’effets thérapeutiques».
C’est ce qu’indique l’Agence nationale de sécurité sanitaire et de l’alimentation (ANSES) sur son site internet.
Les instances officielles :
– parlent beaucoup des études qui montrent que la grande majorité des compléments – vitamines ou minéraux – ne peuvent prouver leur intérêt thérapeutiques,
– ne parlent quasiment jamais des patients qui ont été sauvés par les poly-thérapies – vitamines, minéraux et plantes.
Voilà l’exception française, la terrible hypocrisie française !
Pourquoi ?
38 % des Français se soignent par les plantes avant d’aller chez le médecin !
Non seulement ils se soignent … mais souvent ils guérissent !!!
Cela veut dire que, sous le nom de « complément alimentaire » il y a de vrais Médicaments de Seconde Médecine.
Reconnus dans le monde entier … sauf en France.
2 milliards par an ! Hors information !
2 milliards d’euros, c’est le chiffre d’affaire du fourre-tout nommé « Compléments alimentaires ».
Chaque année, 26 millions de Français entrent dans une boutique pour acheter un produit et n’ont pas d’information solide (1)
D’abord parce qu’il est interdit de mettre les indications thérapeutiques sur les contenants !!!
Les patients les plus avisés se renseignent sur WikiPhyto.
Mais ce site traite plante par plante, pas les composés vendus en boutique !
Ensuite parce que les vendeurs ne sont pas qualifiés … même et surtout s’ils le clament !
Nous avons fait l’enquête suivante … que chacun peut faire.
Entrer dans une pharmacie et dire :
– Je cherche des plantes pour tuer les cellules malignes qui me rongent – tumeur ou leucémie.
– Ah mais, monsieur, on ne soigne pas une tumeur ou une leucémie avec des plantes !!!
Dans notre cas …
– Ah mais, madame, si les plantes ne tuaient pas les cellules malignes je serais mort deux fois !!!
La vendeuse cesse de respirer, je continue :
– J’ai été sauvé par l’artémisia annua, etc. et je cherche de nouvelles plantes.
– Nous n’avons pas cela.
– Avez-vous de la racine de pissenlit ?
– Bien sûr !
– Savez-vous que ça tue certaines cellules malignes ?
– Non !
Et ainsi de suite …
Les vendeurs ont des plantes, huiles essentielles, etc. qui tuent les cellules malignes, les virus, les bactéries mais le vrai savoir n’est pas là !!!
Sommeil/stress, digestion et vitalité
Ce sont les trois premières raisons qui amènent le patient à demander « quelque chose qui … » (2)
La plus part du temps, le patient a fait une mauvaise expérience avec une molécule industrielle.
De plus en plus de jeunes lisent la notice de la molécule industrielle et, face aux effets secondaires, n’essaient même pas et vont directement vers les plantes !
Désinformation à tous les étages !
Désinformation en France, mais ailleurs ?
En Inde, par exemple, il y a un ministère de la Seconde médecine.
L’information sur la Seconde médecine est donc indépendante – de l’autre modèle , celui de la Première médecine.
Non pas que ce modèle soit mauvais, mais les modes de penser sont totalement différents !!!
C’est ce que l’on nomme une différence de paradigme.
Dans le paradigme de la Première médecine, on travaille essentiellement sur le lien « un médicament <-> une maladie ». On fait des Etudes randomisées en double aveugle.(3)
Cela n’a aucun sens en Seconde médecine.
En Seconde médecine, seule une polythérapie personnalisée a un sens.
Exemples : Virus et bactéries, cellules malignes
De l’ANSES à l’Académie de Médecine, le combat fait rage contre les Médicaments de la Seconde médecine … et empêche des milliers de Français d’avoir une Seconde chance !!!
Seconde médecine pour sauver sa peau
La Seconde médecine dont nous parlons ici n’est pas celle des plantes pour le sommeil, pour la digestion, pour la vitalités.
C’est la Seconde médecine pour sauver sa peau – virus, bactéries, cellules malignes, et autres maladies inconnues de la Première médecine.
Les patients qui viennent vers nous pour de l’information ont été déclarés incurables par la Première médecine.
Ou bien ont vécu l’enfer avec la Première médecine – traitement d’une tumeur par une chirurgie très invasive, radiothérapie, chimiothérapie et ne veulent plus en entendre parler !
Ou bien ne sont pas prêts à subir les outrages de la Première médecine – se faire enlever un bout du visage pour deux tumeurs dont les cellules malignes peuvent être tuées par la nigelle … dans une poly-thérapie. (4)
Besoin de complexes thérapeutiques + d’information
Si la solution est dans la Médecine Traditionnelle Chinoise ou dans la Médecine Ayur Védique on trouve de l’information – surtout en anglais.
Mais il existe un savoir immense venu des Secondes médecines des cinq continents – toujours en anglais.
La nécessité d’un enseignement supérieur est liée à la nécessité de sélectionner et traduire tout cela.
Et d’organiser la mise à disposition de Médicaments de Seconde médecine pour les patients.
Notes
(1) Près de la moitié des ventes est réalisée en pharmacies (50%), devant la vente directe et la vente à distance notamment sur internet (19%), les circuits spécialisés comme les magasins bio (15,5%), les grandes et moyennes surfaces (10%) et les parapharmacies (6%).
(2) Source Syndicat national des compléments alimentaires (Synadiet).
(3) Etudes randomisées en double aveugle sur WikiPedia
(4) Voir notre article : « Alice au pays des nigelles«
Une réflexion sur “Médicaments de Seconde médecine – où ?”