Illustration : Milan Kundera nous dit : plus une question est sérieuse, plus l’humour doit s’inviter !
Comme un roman …
En 1974, j’ai dix ans.
Mon père est médecin et soigne par la phagothérapie.
Quand les phages disparaissent des pharmacies, mon père commence à en cultiver dans le laboratoire qu’il a installé dans le vieux garage qui jouxte son cabinet.
Je deviens médecin et continue la culture clandestine des phages.
Nous habitons près d’une frontière et expliquons aux patients que les phages viennent de l’étranger.
Un miracle absolu fait que nous ne sommes jamais inquiétés par les « autorités ».
Nous avons vécu dans la peur.
Références
Le Monde Science & médecine N° 200 où l’on trouve une allusion à la pratique clandestine de la phagothérapie.
Une réflexion sur “Moi, médecin clandestin”